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Loree
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I need a man - It snows Empty
MessageSujet: I need a man - It snows   I need a man - It snows EmptyJeu 16 Aoû - 15:04

« Combien de temps était-il rester à son labo ? Il n'en savait strictement rien mais sans doute trop longtemps, bien trop longtemps. Après tout, le jeune homme était un sorcier alors il était passionné par son travail. Soupirant un peu, il alla prendre une douche froide histoire de cacher un peu ses cernes due au manque clairement de sommeil – c'est fou ce qu'il pouvait s'oublier quand il était en train de créer des potions – et il se vêtit d'une chemise en lin blanche cassée ainsi que d'un simple pantalon de couleur foncée proche du noir. Il coiffa légèrement sa tignasse rousse et se regarda. On aurait réellement dit qu'il était malade et que sa peau n'avait pas connue la chaleur du soleil depuis des mois. C'était peut être vrai après tout.

« Une foi qu'il fut relativement propre et coiffé, il se dirigea vers la cuisine où il se prépara un casse croute rapide du genre pain jambon et beurre. Il n'aimait pas du tout cuisiner lorsqu'il était seul. Il n'en voyait pas l'intérêt. Perte de temps tout cela, il préférait largement consacré son temps à son atelier à travailler comme un forcené dépourvu de vie sociale. Après son léger en cas, Morgan, l'illustre magicien tiré de la légende du roi Arthur sortit de chez lui après s'être assuré de bien verrouiller la porte. Pas comme s'il avait l'habitude d'être tête en l'air quoi.

« Il neigeait presque tandis qu'il arpentait les rues de la partie bourgeoise de la ville. Il ne regardait personne mais avait la tête haute, c'était un noble dans son conte après tout, on lui avait appris à se maintenir ainsi, toujours droit et propre. Enfin, lui, il ne le faisait qu'en publique sinon que c'était douloureux et ennuyeux pour ses lombaires. Soupirant, il descendit dans le quartier modeste puis dans le quartier sombre de la ville. Il n'aimait pas y aller, surtout avec sa silhouette de riche et rachitique, c'était pas spécialement compatible avec ce genre d'endroit quand on voulait être tranquille à faire ses courses.

« Et ça ne manquait pas les bagarres dans le coin, d'ailleurs, il remarqua l'une d'entre elle qui semblait attirer plus de foule que les autres. Curieux, il s'avança avec précaution vers le groupe d'hommes et s'y glissa discrètement malgré sa crinière rousse. Il vit quatre personnes se battre contre un seul homme. Etrangement, cet inconnu attira immédiatement son regard. Si ça se trouve, peut être que ce type pourrait le protéger moyennant finance logement et nourriture. Il verrait bien l'issue du combat, après tout. »



-> Débarque et pige rien à la vie
-> Déambule comme le paumé qu'il est, et se retrouve dans les bas quartiers.
-> Se trouve un petit coin pour pioncer et crève la dalle mais la rage prime
-> le lendemain, un gars veut lui prendre son blouson
-> Ab' le rabroue sans ménagement
-> Le mec revient avec trois potes
-> Ab' ne ploie pas sous la menace et sens la rage monter, les provoque. Besoin de se défouler
-> Un attroupement se fait autour, des paris sont lancé. Personne ne mise sur Ab'
-> une baston commence. Ab' oublie la provoque et devient sérieux. Se bat. Se prend des gnons aussi, mais tellement teigneux et en rogne qu'il encaisse très bien sur le coup.
-> rétame les mecs. Amoché. Chancelle vaguement mais tiens debout. Leur pique leur fric. Tout le monde sidéré.
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MessageSujet: Re: I need a man - It snows   I need a man - It snows EmptyJeu 16 Aoû - 21:20

«- Ab' ? Tu crois que les fées existent ?
- Surement pas.
- Moi, j'y crois.
- Même si c'était pas le cas, elles feraient pas ton tour de plonge.
- .. Pas drôle. Dis, tu me fais un câlin ?
- Bienvenue dans la dure réalité, Jet. Non : lave.»

Bon, forcément. Vu comme ça, je passe pour un esclavagiste sans poésie ni imaginaire. Et c'st totalement faux. Je ne suis pas esclavagiste, mais pour le juste partage des tâches. Bon, le reste, j'admets, c'est pas totalement faux. Mais bon. J'ai jamais prétendu être un dandy beau parleur. J'suis un chat des gouttières, pas un minet de salon. Rentrer les griffes et ronronner pour avoir la grattouille derrière l'oreille, c'pas mon genre.

C'est pour ça que là, voyez. J'suis moyen moyen dans mes basques. Voir même : j'ai la rage au ventre.

Si on retourne un peu en arrière, un jour et demi en arrière, y a un lapin. Un foutu lapin en jaquette. Ouais. Vous aussi, ça vous fait bizarre ? Et pourtant, j'ai rien bu. Promis juré. Et ce foutu lapin, il m'a piégé. Bon, j'admets, j'ai aussi mes torts. Le suivre, par exemple. Mais franchement, qui se serait attendu à débarqué à pétaouchnok-en-campagne, juste en passant une foutue porte d'entrepôt ? Nan parce que, c'est c'qui s'est passé, hein. Mon monde, une porte. Je passe la porte, plus mon monde, et plus de porte non plus pour rentrer. Et à la place, une ville perrave et moisie datant d'un autre âge. Et vous savez quoi ? Ils ont même pas l'réseau, ici. Alors je sais pas où j'ai atterri, parce que c'est pas Londres.. Mais c'est moche, crade, et ça pue. J'aime pas.

J'ai repensé à ces dernières années, et je crois que c'est la pire des situations à laquelle j'ai du faire face depuis pas mal de temps ! J'ai eu de sales coups, mais rien de comparable à ce casse-tête là !

Du coup, un peu sonné par le choc et carrément rageux, je tourne sur moi même comme un abruti, en me demandant comment j'peux louper cette porte. Sauf que non, a pu porte du tout. Vraiment. J'ai bien cherché, hein. Pas moyen. Trololo, la coquine a décidé de me pomper l'air. La garce.

Autour, y a des pelos qui me regardent vaguement, et j'aime pas. Comment dire. J'arrive pas à savoir s’ils se foutent de ma gueule, s'ils matent mes fringues, ou ce qu'il y a en dessous. Dans tous les cas, c'est pas jouasse. Pis ça me donne juste envie d'éclater leur petites tronches de cake, en fait. D'instinct, je retrouve mes réflexes de teigneux. Ceux que j'avais quand je piquais ma crise et vivais à moitié dans la rue. Ceux de l'époque où je suis passé de simple bad boy à très mauvaise fréquentation. Et ce genre de truc, c'est jamais long à revenir, chez moi. Le regard menaçant et pas intimidé pour deux sous, le port droit mais souple, les épaules que je carre un peu plus.. Tout ce genre de trucs bête comme chou mais instinctif, ça joue. C'est animal. Et ça m'est bien utile. Vous me ferez pas croire qu'on peut calmer une bande de glandus pouilleux en leur proposant une tasse de thé Darjeeling dans un set en porcelaine. Surtout moi, quoi. Surtout ici, qui ne semble pas vraiment être le coin chicos de ce bled.

Traîner dans les quartiers quand on est manchot, c'est comme baiser une pute à 5 sous et sans capote. On n'est jamais en sécurité.

Apparemment, mon truc de rouler les mécaniques, ça marche. Pour le moment. J'ai l'impression d'être parachuté de nouveau dans les quartiers chauds de mon patelin en Hongrie. Et ça me va. J'me sens d'humeur à bastonner qui veut, à marave la ganache du premier clampin qui me cherche des crosses. Mais personne se pointe, c'est presque décevant. En attendant, je trisse et m'aventure un peu dans le secteur. Un problème à la fois. Là, il neige limite, je suis paumé, et je me les gèle. Bordel, je passe de l'été à l'hiver. Faut pas s'étonner si je suis en manque de soleil et pas sapé comme il faut, hein.

Au bout d'un moment, je tombe sur l'arrière boutique d'un resto moisi et ses poubelles, et décide de me poser là pour faire le point. Pourquoi un endroit si bucolique ? Avec le froids, les poubelles sentent pas, y a quelques restent à grailler dedans, et une bouche d'aération me balance de l'air chaud. Avec une odeur à gerber, mais chaud. Y en a qui voudront pas de cette place justement parce que le fumet est ignoble, mais honnêtement.. J’ai été limite sdf pendant plusieurs mois, et je ne fais pas grand cas de ma condition humaine. Mon honneur est placé ailleurs, et bien après l'instinct de survie. Je vous l'ai dit, je suis pas un chaton de salon. Ce qu'il faut faire pour tenir le coup, même cradingue, je le fais.

Bien installé, donc, je réalise mon petit bilan. Bah franchement, j'ai rarement connu aussi foireux. Mode survivor enclenché. Récapitulatif de la situation. Monde incompréhensible et non identifiable ? Check. Porte de retour introuvable ? Check. Fringues d'été inadaptées alors qu'il neige ? Check. Portable sans réseau et qui marche plus du tout ? Check.

Je savais que cet opérateur m'arnaquait. Réseau couvert sur le monde entier, tu parles. Pub mensongère, ouais !

Mais y a au moins un point positif, ceci dit. J'ai encore mon couteau à cran d’arrêt à la cheville, et mon couteau automatique dans la manche. Cool. Heureusement que je ne me sépare jamais de mes bébés. C'est ce genre de vieille habitudes qu'on continue d'avoir en se disant que c’est ridicule depuis qu'on s'est rangé.. Eh bah comme quoi, hein.

Ça va le faire. Je le sens.

Alors, le lapin. C'est quoi, le jeu ? Hmm ? Tu me défies de tenir le coup dans ton monde pourris ? C'est un peu comme un mmo sans clavier ni écran ? Et c'est quoi, la quête, voir combien de temps je survis dans des conditions pas favorables ? Tu sais pas à qui tu fais affaire, Bugs Bunny. Je suis une teigne avant tout. Et tu sais quoi ?

Challenge accepted.

Bref, j'ai beau me la ramener, avec mes provocations dans le vent, j'en mène pas trop large quand même. Coincé entre deux poubelles que je sépare pour me protéger du vent, le dos collé à la bouche d'aération, j'enfile ma veste qui me semblait trop chaude quand j'étais encore chez moi. Heureusement que même en été par canicule, je suis en doc. Et exceptionnellement en jean, aujourd'hui. On avait fait un tour de bécane, et j'aime pas en faire sans mettre des fringues solides. Je pique quelques restes dans les ordures que je grignote en bougonnant et me demande comment va mon meilleur pote, Jet. J'espère que sa situation n'est pas aussi pourrie que la mienne et qu'il va bien.

Je suis tiré de ma rêverie quand je vois un mec qui s'avance, l'air mauvais. Ah, ça commence déjà ? Ils n'ont pas traîné pour vouloir me faire chier. Le type, moche comme un pou en plus, s'arrête à mon niveau et me donne vaguement un coup de pied dedans. Bah vas y, prends moi pour une canette vide, je dirais rien.. Agacé, je me redresse et il commence à me parler de mon blouson. C'est ballot pour lui, je vois bien qu'il bave devant. Je lui aurait bien filé, mais y a comme qui dirait un petit soucis : c'est à moi. Je suis déjà pas de bonne humeur, si en plus je dois faire la charité.. Sûr de lui, il s'avance et me chope au col pour me plaquer au mur. S'il croit m'impressionner.. D'un calme olympien, je bouge mon bras et lui choppe les bijoux de la main. Je vois dans ses yeux qu'un instant j'essaye de l'amadouer en l'allumant. Je vois dans ses yeux aussi qu'il pige l'erreur quand je les comprime méchamment. Le pauvre, il doit douiller sa race, là. Et dire que je n'ai même pas de remords. C'est honteux. Et là, j'ai un sourire mauvais. Très mauvais, le sourire.

- T'as le choix. Tu garde quoi, le blouson, ou te couilles ? Parce que si tu veux mon blaze, je te les arrache sans anesthésie.

Quoi ? Quand on est dans la rue, y a pas de code l'honneur. Moi, en tout cas, je m'emmerde pas avec. Trop pragmatique pour ça. Trop teigneux, aussi. Le type comprend la merde et lâche mon col tout doucement, pâle comme un cul. Brave petit. Quand je le relâche, il me jette un dernier regard haineux et file sans demander son reste. Enfin peinard. Pas trop tôt. Je me réinstalle en grognant comme avant son arrivée.

Le lendemain, c'est pas mirobolant. J'ai froid, mal à la gorge, et le nez qui coule. Ça sent la crève, ça. Et en plus, j'ai rien mangé de vraiment consistant.. Je me relève avec pas mal de courbatures, et pousse un juron hongrois : le temps s'annonce aussi moisi que la veille. La poisse. Je fous la main dans la poche pour la garder au chaud et me mets en marche. Je sais pas où je vais, mais faut que j'bouge pour me réchauffer. Me servant de mon portable pour avoir l'heure d’ordinaire, je peux même pas savoir combien de temps je fais ça : mon tel n'a plus de batterie. Like a boss, il me clamse entre les pattes.

J'aime la vie.

Et comme elle me le rend bien, qui c'est-y que j'vois revenir dans les rues crades avec trois autres mecs ? Ma fashion victim d'hier. Je parie qu'il est venu avec ses potes faire du shopping. Les lascards m'encerclent, et je vois qu'autour des gens guettent l'action comme des charognards. Vous voulez du spectacle ? Ça tombe bien, j'ai envie de refaire le portrait de ces péquenots. Opération relooking hongrois, 100% gratos.

- Bah alors, les filles ? Vous tapinez, ou quoi ? Avec vos gueules d'amour, j'suis sûr que vous avez du succès.
- C'est plutôt toi qui va en profiter, avec ta grande gueule.
- Désolé, j'suis trop cher pour vous. Question de standing, un mot que vous pouvez pas piger.

J'aime. J'aime cette tension qui monte, cette adrénaline qui afflue en moi et me revigore. J'ai envie de taper, me défouler, extérioriser cette rage qui me lâche encore moins la grappe que d'habitude. Elle est toujours à fleur de peau, chez moi, et là j'vais rien faire pour la retenir. D'ailleurs, on m'encourage. Des rires et sifflements ont retentis à mes répliques, et je garde mon sourire de sale gosse aux lèvres. Moi, me foutre ouvertement de leur sales faces de troll ? Non, j'oserais pas. Vous devez vous en douter.

Après les premiers mots doux et la tendre romance, un des mecs décide de devenir entreprenant et e s'avance vite fait pour me balancer un uppercut. De mon côté, je prends les choses en main aussi. Au sens littéral : déviant son attaque du coude, j'enroule mon bras autour du sien pour le bloquer, pose mon pied sur son genoux d'appui, et me hisse en un éclair jusqu'à lui (cet abruti fait une tête de plus que moi, pas ma faute) pour lui foutre un coup de boule. J’entends crac, et je crois bien que je lui ai pété le nez. Tant mieux : on parlait de relooking, et j'aime satisfaire la clientèle. Il hurle en se tenant le pif, mais déjà je me dégage et esquive de justesse un coup de pied.. Pour me prendre un crochet de plein fouet. Merde, Ab', tu ramollis. Ou alors, t'as de la fièvre, possible aussi. Avec la grâce d'un éléphant de mer diabétique, je tombe au sol. Pas un gémissement ni un cri, cependant. Il en faudra plus que ça. Contrant l'attaque suivant avec mes jambes, je roule sur moi même et en profite pour lui foutre un coup de pied circulaire dans la bidoche en me relevant. AH AH, bouffe ça, trou du cul ! Toujours polaire d'apparence et sans expression, silencieux parce que autre chose à foutre que de gueuler comme un porc, j’enchaîne dans mon élan avec une balayette et un coup de coude au thorax qui doit briser les côtes que j'ai fragilisé un peu plus tôt. Lui aussi, il me foutra la paix. Sauf que y en a deux autres.

- Désolé poussin, mais t'es pas mon genre !

Je balance ça à celui qui vient de me bloquer par derrière, et contre les attaques de son pote avec les jambes, déviant les coups. Enfin, une partie. Parce que je prend cher du bras et du dos, que c'est pas une position confortable, et que j'ai beau avoir de bons abdos, c'est pas pour autant que j'peux tenir pendant des heures juste en les contractants. On change de méthode ! Avec une subite inspiration, j'écrase méchamment le pied de mon geôlier, et profite de son bref instant d'inattention pour lui balancer un magistral coup de boule en arrière. Roulant sur le côté alors qu'il relâche sa prise en jurant de douleur, de prend mon copain et le pousse contre mon autre copain qui repasser à l'attaque. Faites ami ami, mes chéris ! Qui sait, vous êtes peut être fait l'un pour l'autre ? Ils se rentrent vaguement dedans, et je peste contre le manque d'un bras. J'aurais pu éclater leur tronche l'une contre l'autre comme des fruits trop mûrs.. Mais là, pas possible. Balayette à nouveau pendant qu'ils sont sonné, donc, et je profite qu'ils soient à terre pour écraser mon pied sur la sale gueule de l'un, et choper le visage de l'autre de ma main pour l'éclater contre le pavé.

Game Over, les filles ♥

Maintenant que le spectacle est fini, je me redresse. Autour de moi, le silence complet et des tronches d'ahuris partout autour. Je parie qu'aucun n'avait misé sur moi. C'est mesquin, de discriminer les p'tits nouveaux, vous savez ? Debout, je fixe l'assemblée et pivote sur moi même. Maintenant que l'adrénaline redescend et que je ne suis plus mû par mon instinct de survie et ma teignitude, je me rends compte combien je suis à bout de force. Je devrais pas, en temps normal. Mais j'ai froids, faim, et probablement la crève. Sans parler du manque de sommeil. Chancelant à peine et mobilisant toute ma détermination pour ne pas flancher maintenant -ça gâcherait mon triomphe, avouez- je reprends l'expression de sale gosses qui m'avait abandonné pendant le combat.

- .. Bah quoi ? Z'avez jamais vu un manchot
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